Quand on examine les lieux en 2007, on doit s’astreindre à un gros effort d’imagination pour admettre qu’après la guerre s’installait là tout ce qui faisait la kermesse des Palmiers.
A présent, le carrefour de l’avenue des Volontaires (près de la station de métro Pétillon) avec l’avenue Lebon est balisée par un feu tricolore et les voitures n’arrêtent pas de passer de manière alternative.
A l’époque, sur deux de ces quatre coins, on montait un « train fantôme » et un carrousel « à chaînes » (à l’emplacement de la station-service). L’avenue des Volontaires accueillait un carrousel pour les enfants plus jeunes, un tir aux pipes et des balançoires, avec chaque fois les roulottes d’habitation pour les forains.
La rue des Palmiers était barrée par un plancher-piste de danse, un kioske (pour fanfares) et un podium pour les animations.
La kermesse était organisée par un petit comité local dont les membres se dévouaient beaucoup, organisaient un concours de dessin pour les enfants, des jeux, etc.
Le quartier général de ce comité se situait au « Café des Palmiers ». La cheville ouvrière était un brave facteur qui courait beaucoup et que nous appelions « le buffle ».
Le samedi et le dimanche soir, les gens des environs venaient s’asseoir autour de la piste de danse et buvaient un verre en regardant le spectacle offert sur le podium.
Lord Jim