Tel pilote français a abattu deux avions allemands. X a remporté 3 victoires pour la gloire des escadrilles britanniques. Y , chez les Allemands , affiche un nouveau succès contre les alliés.
« Certes, les chasseurs étaient et hardis et courageux, rompus au nouvel art de la guerre aérienne ; mais chacune de leur victoire signifiait en définitive la mort d'un homme...Il reste que les AS firent retentir, au coeur d'une lutte hideuse (la Grande Guerre), une note de noblesse et d'humanité assez rare pour être retenue, sinon exaltée. » (in « Histoire de la Guerre aérienne », p. 35, éd . Elsevier Séquoia, Paris/Bruxelles).
Aberration criminelle.
« ça dégringole » . Un appareil pouvait être touché et en difficulté, sans que le pilote ou l'observateur soit blessé. Mais ils avaient d'autant moins de chance de s'en tirer qu'il leur était formellement défendu de s'équiper d' un parachute.
En 14-18, les autorités militaires françaises et britanniques interdisaient rigoureusement aux équipages l'usage d'un parachute. Dans bien des cas, des vies auraient pu être sauvées. Mais voilà, on estimait en haut lieu que des aviateurs abandonneraient le combat... Alors combien d'hommes sont morts fracassés au sol ou carbonisés sans pouvoir rien faire ??? Tomber dans le vide « en chute libre » depuis une altitude de 4.000 mètres passionne peut-être certains sportifs... mais à la condition qu'in fine, une corolle s'épanouira au-dessus d'eux pour leur permettre de se poser en douceur.
LORD JIM